Artistes soutenus

Les artistes soutenus en 2021

Collectif Mirr

MIRR est un collectif réuni pour la diffusion de groupes de musique créative à travers l’organisation d’évènements, la mobilisation de réseaux institutionnels, le développement de partenariats avec d’autres collectifs et la recherche de lieux de création. Ce projet est né de la volonté des membres d’organiser et d’épanouir une activité nourrie de leur expérience du milieu culturel. Le collectif MIRR est issu d’un réseau de musiciens représentants de différentes scènes de musiques : jazz, expérimentale, électronique, contemporaine ou de racines africaines. Le regroupement de ces influences donne lieu à des ensembles et des formes écrites et improvisées que nous souhaitons promouvoir et diffuser.

La Maraude

Trois complices de toujours, musiciens multi-instrumentistes, expérimentateurs de multiples esthétiques et de pratiques musicales et scéniques variées, ont ensemble fait le choix de la simplicité… Juste leur complicité et leurs voix pour partager leur musique commune : un pied dans la tradition orale française, un autre dans les musiques actuelles.

Salace

Salace voit le jour fin 2018 sous l’impulsion de Vince (basse) et Jay (guitare) qui, vingt ans après leurs premières frasques au sein de Call us as you wish, décident de remettre le couvert pour soigner leur lassitude face à un monde offrant quotidiennement son spectacle obscène. Dès lors, les deux compères vont s’employer à écrire la bande son de notre époque dans un registre doom/sludge. Salace propose donc une musique, à l’image de notre société, à la fois lourde et complexe. Très vite, ils sont rejoints par Max (batterie), Kris (guitare) et Kévin (chant) qui tous évoluent ou ont évolué dans des formations naviguant dans les mêmes eaux bruitistes et surtout amis de longue date. Car si tout transpire la noirceur et le désespoir dans la musique et les propos de Salace, ce groupe est avant tout une histoire de camaraderie. Ce qui aurait certainement fait dire à un célèbre syphilitique allemand, auteur d’un non moins fameux « sans la musique, la vie serait une erreur », que Salace cherche, par la musique, à réparer cette erreur qu’est la vie. Le groupe passe l’année 2019 à peaufiner ses compos. L’album est enregistré fin septembre début octobre 2019 sous la houlette du sieur Jay qui, en plus d’être un compositeur hors pair, fait plus que se débrouiller derrière une table de mixage. Intitulé Down Below, il sortira en septembre 2020.

Lofofora

Retour en 2019, Lofofora présente son nouvel album, je lance le disque me demandant si les « vieux » en ont encore dans le ventre… Le verdict tombe implacablement sur l’outrecuidance de mes doutes : dès les premières secondes, le ton est donné, rythme froid, implacable, rapide et fort, et puis cette voix, tel un rictus frondeur, reconnaissable entre mille. L’album aurait pu s’appeler « Fontaine de jouvence » mais son titre est « Vanités » : caractère de ce qui est frivole, insignifiant, chose futile, illusoire nous dit le dictionnaire. Se dit aussi d’une Image, tableau évoquant la vanité des choses humaines et la mort. Ce nouveau disque vient témoigner de toutes ces années de rencontres et d’engagements, 11 titres ne réanimant pas seulement l’esprit des Bad Brains ou du Exploited de « Let’s Start A War » mais offrant bel et bien un son nouveau dans l’histoire du groupe. 11 chansons pour l’exemple, le refus du futur auquel les seigneurs et les fauves nous condamnent, 11 histoires pour cracher son venin avant le désastre, autant de bonnes guerres à mener avant de disparaitre de la surface. Voilà de quoi parle ce disque, d’une reconnexion directe à la rage adolescente qui fait soulever des montagnes une fois associée à la passion, la joie et l’amitié, qui fait tisser des liens pour évoluer et grandir ensemble. Le disque s’arrête et je me surprends à entendre les paroles d’OTH me revenir en tête… « et tant que nous continuerons, nous serons les maîtres du monde » … « à coups de tambours et de guitares »…

Klone

Fer de lance du Metal Progressif français, 7 albums studios largement salués par la critique, de concerts en tournées à travers l’Europe, (tour support de Gojira, Devin Townsend Project, Orphaned Land, Mainstage du Hellfest, Motocultor…), les poitevins de KLONE seront de retour avec un 8ᵉ album “Le Grand Voyage” le 20 septembre 2019, sur le label Kscope (Steven Wilson, Anathema, TesseracT…).

Përl

Adepte du clair-obscur et de l’entremêlement des nuances et des influences, le trio francilien Përl poursuit sa trajectoire personnelle, propre, à la frontière du post-metal, du post-black, du rock indé et bien plus. Leur 3ᵉ album, Les Maîtres du Silence, lâché en 2021, vous emmènera là où la rage, la mélancolie, la contemplation et le voyage sauront vous trouver.

Mélie Fraisse

La chair rugueuse d’une électro organique parfois saturée, une voix fragile pour une pop immersive en dentelle. Les huitres, l’art modeste, les origines italiennes de la cuisine et des gens, l’exubérance et l’impudeur sonore, les spectacles de musique et de danse chaque été avec les cousins : c’est à Sète, les pieds dans la mer, sous le regard de Brassens et Paul Valéry qu’elle nourrit un respect pour le mot populaire. Ses passages dans les conservatoires et autres grandes maisons finissent de bâtir la colonne vertébrale de ce qui sera son esthétique musicale, pour les autres et aujourd’hui pour elle. Elle nourrit ses influences dans la sensualité, les profondeurs de la matière sonore et de l’écriture musicale, la transe et l’envoûtement. Une poésie dans un cynisme doux, des chansons sur la vie, traitées par des atmosphères, des couleurs, des ambiances. Un mot souvent revient : Mélancolie, celle que l’on refuse parfois, mais que l’on aime doucement.

Josué

Josué est béni ! Josué est solide ! Béni, car Josué a la verve et le charisme d’un artiste sur lequel il faudra compter à l’avenir. Solide, car ses rimes sont complexes et sa forme musicale visionnaire. Ancrées dans son époque, les influences de Josué vont de Kanye West à A$ap Rocky en passant par Playboi Carti. À la fois cowboy urbain et rider des grands espaces, Josué arrive à 23 ans avec un 1ᵉʳ EP « Amen » précédé de 3 clips à l’identité visuelle très forte : « Mouvement », « Cowboy », « High ». Dès son 1ᵉʳ titre « Mouvement », Josué reçoit notamment sur Twitter les soutiens d’Alpha Wann et DJ Weedim. Mehdi Maïzi va jusqu’à mettre « High » dans les 5 meilleures sorties françaises et internationales de la semaine du 14 décembre ! Quant au coup de cœur de DJ Weedim, il débouchera quelques mois plus tard sur le track « Chaussette » de Josué pour son projet « Boulangerie française 20 / 20 (Synthèse) » sorti en mai 2019. En Live, le public découvre Josué aux côtés de A2H pour un freestyle chez Skyrock, sur la radio Generations avec DJ Weedim ou encore en ouverture du concert de A2H au Flow à Paris.

Dajak

Dajak fait partie de ceux qui composent en univers visuel, parlent en stream et rappent en chantant. Un artiste bien ancré dans la mouvance musicale actuelle, influencé par les vagues urbaines qu’il mixe lui aussi à d’autres courants pour en extraire sa propre vision. Les siens viennent de la scène, physique plus que virtuelle, dans le milieu underground des soundsystems reggae et dancehall où il fait ses premiers pas et enchaîne de nombreux concerts. Sans jamais sortir de projet – du moins jusqu’à cet été – Dajak y développe alors son propre flow à la frontière entre le chant et le rap, qu’il adosse à des textes en français et des anglicismes autotunés bien dosés. Ça chante, ça rappe, c’est hip-hop, rythmé, mélodieux, coloré. Et si la démarche est d’aujourd’hui, la musique n’est qu’à lui.

Tip Stevens

Tip Stevens, d’abord chanteur et compositeur, mais aussi multi-instrumentiste, se présente souvent comme un éternel touche à tout. Déjà très actif en tant que chanteur du trio rock Teacup Monster, à travers son activité de streamer sur la plateforme Twitch ou encore dans la production musicale d’autres artistes, Tip développe depuis peu son projet musical en solo. Aux oreilles du public, Tip Stevens se distingue avant tout par une voix singulière et prenante, qui navigue d’un univers à l’autre avec un concept simple : ne jamais présenter d’album, mais plutôt plusieurs EPs portant chacun le nom d’un animal totem. Chaque opus représente pour lui l’occasion d’expérimenter de nouvelles couleurs musicales, tout en gardant une ligne artistique forte, faite d’instinct et d’authenticité. Lorsqu’en octobre 2020, Tip sort un premier EP, “Condor”, aux sonorités pop rock /électro/chiptune qui attire une première fois l’attention sur le projet, c’est pour mieux affirmer ensuite que son univers et sa direction artistique sont mûrs : dès mai 2021 sort alors son nouvel EP “Manta”, qui complète le tableau par une approche plus intimiste et subtile. Une expérience sous-marine teintée de mélodies planantes qui n’attendent que d’exploser dans un rock puissant et mélodieux. Poussé par une insatiable créativité, Tip prévoit encore cette année de sortir 2 opus, ainsi “Quetzal”, prévu pour le mois d’août 2021, proposera des sonorités pop/folk plus chaudes pour accompagner l’été tandis que “Coyote”, qui se profile pour la fin d’année et dont le style et l’univers sont encore tenus secrets, mettra un point d’orgue au départ explosif de ce projet aux multiples atmosphères.

Wakan Tanka

WAKAN TANKA c’est plus d’une cinquantaine de dates dont la Main Stage 2 du Download Festival et la première partie du groupe Shaka Ponk, ce sont des lives aux riffs tranchants et aux mélodies pop taillées aussi bien pour les grandes scènes que les bars qui respirent l’énergie rock. S’inspirant de l’imagerie amérindienne, la formation voyage dans l’univers du stoner, du rock électronique et des claviers donnant ainsi vie à une musique organique et mescalinienne.

Immoral

À chaque rencontre, IMPARFAIT impose un son explosif qui fait voler en éclat toutes les étiquettes qu’on voudrait lui coller. L’histoire est simple. Venue d’une cité de l’est de la France, avec, pour seul bagage, une valise pleine de couleurs, de hargne et d’aspérités, Prisca, ne trouvant pas son reflet dans le miroir, s’embarque dans un voyage initiatique fou. Erreur 404.

Peu à l’aise avec les clichés et les carcans qui lui sont réservés, elle cherche un écho à ses mots et rencontre trois mecs illuminés, ayant perdu la parole, en marge de la grande mécanique des foules : Bruno, Loïc et Léo. À travers ses textes incisifs, imagés et écrits en français, la jeune femme devient leur voix. Mise à jour. Il faut tout reconstruire à quatre : le groove du rap, la baston du métal, l’évasion de l’électro, la volupté de la pop deviennent alors leur cri commun. L’exploration de chacun les amène à forger le son d’IMPARFAIT, puissant, éclectique, un bulldozer en roue libre. Le registre de Prisca ne connaît pas de limite : chant, rap, hurlements. La basse de Bruno nerveuse et saturée fusionne avec la batterie de Léo qui peut passer en un instant de sonorités électroniques à une déferlante de cymbales. La guitare de Loïc fuzzy et sale laisse parfois place à des sons glitch et autres effets cosmiques maîtrisés. IMPARFAIT devient alors le parfait medium pour nous faire passer de l’autre côté du miroir, vers un futur à dessiner. Depuis 2015, une centaine de concerts se sont enchaînés comme une évidence, car c’est en live que le groupe prend son envol. Leur deuxième EP, “ERREUR 404”, leur permet d’assurer la première partie de No One Is Innocent, Tagada Jones, Ultra Vomit, Punish Yourself, ou encore des Nova Twins. En attendant la reprise des concerts, IMPARFAIT a sorti quatre freestyles, un avant-goût de leurs prochaines sorties officielles. Le quatuor a maintenant repris la route des studios…

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